Sao Paris

MOVIMENTO, le premier album du duo franco-brésilien SÃO PARIS, sorti en septembre dernier, a été salué de façon unanime par la planète
électronique, grâce à son architecture sonore unique : mystère, découpages, collages, destructions, poésie, contrastes, douceur, suspension...
Plus complices que jamais, toujours organiques, toujours littéraires, Leticia Maura et Thomas Ferrière n'ont pas cherché à se rassurer
en suivant le même chemin.

«Je suis touché par la beauté du nouvel album - LÁ - qui veut dire là-bas.
Si MOVIMENTO était très poétique, je dirais que LÁ est plus cinématographique.
Toujours très electronica, mais avec des influences plus larges».
Eric Morand

LÁ, c'est un film sonore tourné dans des pays réels ou imaginaires.
Quelques scènes en Chine, avec le duo très délicat de Ly et Leticia, le moody sensuel et mystérieux d'un hommage a Wong Kar Wai.
Un passage par la Roumanie, histoire de faire revivre Guérasim Luca, un des pionniers du surréalisme. Nouveau paysage, le Brésil, où le maestro sorcier de la world, Chico César, a des mots à dire, les enfants abandonnés sont dans les nuages, le clochard joue au loto pour venir à Paris, et les baleines dansent.
Parce qu'il y a de l'eau dans LÁ : la samba ludique des sirènes géantes, le désir et la piscine, et même une rivière enchantée pour un chat assoiffé
et ingrat. Place pour les moments inattendus, un enfant des îles Vanuatu chantonne et le vent de Bali souffle sur le visage de Thomas.
On rêve du rêve. Oui, SÃO PARIS est LÁ.